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Quelles missions les bénévoles accomplissent-ils dans un refuge pour animaux ?

Non, faire du bénévolat dans un refuge ne se résume pas à câliner les pensionnaires. Transport, nettoyage, communication, sauvetage… Il existe diverses tâches possibles (et primordiales !) en fonction des disponibilités et des compétences de chacun. Voici une liste des principales missions que les volontaires peuvent effectuer au sein d’une structure d’accueil pour animaux.

Illustration : "Quelles missions les bénévoles accomplissent-ils dans un refuge pour animaux ?"

Tenir compagnie aux animaux

Les boules de poils ayant poussé les portes d’un refuge réclament de l’attention. Caresses aux animaux en mal d’affection, séances de jeu pour éviter l’ennui, promenades pour dégourdir les pattes… Il convient d’adapter les activités en fonction du caractère et des besoins de chaque petit orphelin, afin qu’ils passent un moment agréable.

En s’occupant d’eux, les bénévoles les aident à oublier leur triste passé et favorisent leur sociabilisation. Ils apprennent également à mieux les connaître, paramètre essentiel afin de leur trouver la famille idéale.

Nourrir et soigner les animaux

Bien sûr, les volontaires doivent nourrir quotidiennement leurs protégés et assurer leur hydratation. En plus de remplir les gamelles pour contenter tous ces estomacs gargouillant, ils peuvent être amenés à les brosser et à les laver, mais aussi à leur fournir des soins basiques (distribution de médicaments, etc.).

Veiller à l’hygiène des animaux demeure important, comme vous vous en doutez certainement ! Il y va de leur bien-être et de leur santé.

Nettoyer les lieux de vie des pensionnaires

Exercer une activité bénévole au sein d’un refuge animalier n’est pas de tout repos ! En effet, le nettoyage régulier des box, des enclos, des chatteries, des gamelles, des jouets, des couchages et de tous les autres accessoires utilisés par les pensionnaires s’avère nécessaire.

Eh oui, laver et désinfecter les lieux de vie des animaux constituent des démarches fondamentales permettant de lutter contre les mauvaises odeurs, les maladies ainsi que les insectes.

Entretenir les locaux

Évidemment, les actions de nettoyage et de désinfection se font dans l’ensemble de l’établissement. D’autre part, les plus bricoleurs participent à l’entretien des bâtiments en réalisant des travaux d’agrandissement ou de rénovation, par exemple.

Un refuge ressemble en quelque sorte à une grande maison : il y a toujours des petits ajustements à effectuer (réparer une porte cassée, changer une ampoule, aménager une pièce…) !

Gérer la communication

Aujourd’hui, Internet constitue un outil quotidien d’information pour la majorité des Français. Nombre d’entre eux surfent sur leur ordinateur, leur téléphone ou leur tablette pour chercher un animal à adopter.

Ainsi, certains bénévoles se chargent de gérer la communication en ligne du refuge, en animant un site web et/ou les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok…). Ils publient les annonces d’adoption, partagent des photos de leurs pensionnaires, font connaître leurs actions, organisent des cagnottes…

Collecter des fonds

En règle générale, les refuges pour animaux sont gérés par des associations et fonctionnent grâce aux dons. Pour accomplir des sauvetages, soigner leurs protégés, les nourrir, satisfaire l’ensemble de leurs besoins et entretenir les locaux, les volontaires lancent des campagnes d’appels aux dons dans un lieu précis ; via leur site web ou leurs réseaux sociaux, voire des plateformes comme HelloAsso.

Le public est invité à faire un don ponctuel ou régulier en fonction de ses moyens. À noter que les organismes de protection animale peuvent aussi avoir besoin de matériel ou d’accessoires, tels que des laisses, des paniers, des aliments, etc.

Accueillir les visiteurs

Amoureux des animaux, les bénévoles prennent aussi en compte la dimension humaine et sociale. Au sein du refuge, ils répondent au téléphone (secrétariat) ; accueillent les visiteurs, les renseignent et les accompagnent dans leur démarche d’adoption, que ce soit durant les horaires d’ouverture habituels ou les journées portes ouvertes.

Ils peuvent également réaliser un travail de sensibilisation (stérilisation, prévention contre les abandons et les atteintes au bien-être animal…) auprès de la population.

Adoption et suivi

Être bénévole au sein d’un refuge, c’est porter la voix des animaux et conseiller les futurs adoptants. Ils prennent le temps de discuter avec ces derniers afin de connaître et de comprendre leur situation, leur motivation ainsi que leurs expériences antérieures.

L’objectif ? Leur présenter un chat, un chien ou toute autre petite bête qui correspond non seulement à leur personnalité, mais aussi à leur mode de vie. Les volontaires rêvent de trouver la famille idéale pour tous les orphelins qu’ils chouchoutent au quotidien ! Bien sûr, en plus d’échanger avec les visiteurs, ils gèrent la partie administrative.

Par la suite, ils réalisent le suivi de chaque adoption afin de s’assurer que les animaux sont heureux au sein de leur nouveau foyer. Ils programment des visites à domicile ou des appels téléphoniques, par exemple.

Faire des sauvetages

Les refuges animaliers reçoivent souvent des alertes : un chat errant blessé à la suite d’un accident avec une voiture gît sur le bas-côté de la route, un chien a été retrouvé attaché à un poteau, un lapin enfermé dans une cage a été déposé devant une porte…

Par conséquent, les membres de l’organisme effectuent des sauvetages et des opérations de trappage (qui peuvent parfois durer plusieurs heures, voire jours !). Ils récupèrent également des animaux attrapés par la fourrière ou abandonnés directement sur place par leurs propriétaires.

Enfin, des bénévoles deviennent enquêteurs. Leur rôle consiste notamment à se rendre chez des personnes accusées de maltraitance pour décider si l’animal doit être retiré ou non.

Transporter les animaux

Les volontaires possédant le permis sont amenés à conduire des animaux chez le vétérinaire, dans leur famille d’accueil ou encore au refuge à la suite d’un sauvetage. Il arrive également qu’il faille transporter de la nourriture ou des médicaments.